David Vaillant, guitare :

David est un musicien autodidacte, élevé au jazz par son père et aux Beatles, Dick Annegarn et Bob Dylan par sa mère.
Ayant passé une partie de son enfance à l’étranger (Cameroun, Portugal, Inde), il est fasciné par toutes les formes de musiques populaires (tango, blues, flamenco...). C’est un féru de Franck Zappa, Miles Davis, Tom Waits, Jacques Brel.
Il est parfaitement étanche à la musique classique, à l’exception de Satie, Gershwin, Albéniz, et Weill, qu’une tournure particulière de son esprit l’amène à classer dans cette catégorie. Il s’intéresse à l’histoire du 20ème siècle en général et aux mouvements révolutionnaires en particulier. Ses convictions politiques se retrouvent dans ses textes frondeurs et poétiques. Ses auteurs préférés sont Raymond Queneau, Emile Ajar, Brautigan, Boris Vian, P.K. Dick et Milan Kundera.
La trentaine juvénile, il est à l’origine de deux formations musicales : le défunt S.L.O.T. où, en collaboration avec Tony Llodra, il adapte et met en musique une quarantaine de poèmes de ce dernier, et le toujours vivace AILLEURS où il officie en tant que chef de bande et auteur-compositeur.

Ollivier « Lucky » Lucas, accordéon :

Né il y a environ 30 ans dans la cité corsaire de St-Malo, Ollivier Lucas est fils d’un immigré breton, installé en banlieue parisienne.
Tonton Bernard, lui, est resté au pays et tourne dans les bals de la région avec son orchestre et son accordéon musette. Le petit Lucky fasciné par cet instrument, s’inscrit au conservatoire. Il y commence l’accordéon à l'âge de 9 ans.
Dès 15 ans, il se familiarise avec le public grâce à sa première formation, un trio composé d’un accordéoniste, d’un batteur et d’un guitariste. Il y découvre les joies de l’accordéon dit "Midi".
Pendant dix ans, il continue à animer des soirées dansantes avec une nouvelle équipe, composée d’une chanteuse, d’un guitariste et d’un clavier. Lucky aime Richard Galliano, Marc Berthoumieux, Daniel Mille, et Hervé Berlan qui, selon lui, ont su redonner à l’accordéon ses lettres de noblesse.
Un soir, il accompagne à l’accordéon l'un de ses amis hollandais, Frédérick Steenbrick qui fait de la chanson française. David Vaillant et Valérie Maryane sont dans la salle : AILLEURS cherche un accordéoniste pour les accompagner sur le titre "Nous z’autres zumains" à consonance musette. Ils proposent à Lucky de venir faire un essai en répétition. L’expérience est concluante pour tous!
Au départ, Ollivier intervient sur quelques morceaux, mais au fil du temps, les titres sont réarrangés en tenant compte de cette nouvelle présence. Il devient ainsi membre du groupe à part entière.

Philippe Henner, contrebasse :

A l’origine, Philippe est musicien autodidacte ; cependant, il a suivi un cursus musical universitaire à la fac de Paris VIII, des cours à Santiago de Cuba, et plus récemment au centre de musique de Didier Lockwood.
Parallèlement à cet apprentissage, il a joué avec beaucoup de groupes, du trio au quintet, dans des styles très diverses : blues, jazz, musiques improvisées, salsa, etc. Il revendique haut et fort cette diversité!!
A l’instar de David Vaillant, c’est un amateur de Franck Zappa, Woody Allen - plus pour ses talents de cinéaste que de clarinettiste - Milan Kundera, ainsi que de Charles Mingus et Nietzche.
Philippe intègre AILLEURS en mars 2005, apportant au groupe l’assise rythmique qui lui manquait, une cohérence capillaire avec Ollivier « Lucky » Lucas et une dose impressionnante de talent.

Bálint Perjési, violon :

Bálint Perjési (né à Budapest) joue du violon depuis l'âge de 7 ans.
En 1992 sa famille s'installe en France, où il poursuit ses études au Conservatoire Jean-Philippe Rameau de Dijon.
En 1999, il entre au Conservatoire Supérieur de Musique Franz Liszt de Weimar (en Allemagne), dans la classe du Professeur Ute Suckow.
Il a également travaillé avec le célèbre violoniste de jazz Didier Lockwood.
Il a été Lauréat du Concours de Radio France en 1997 et 1998, a participé au Festival de Musique de Chambre du Lubéron en 1995 avec son quatuor à cordes.
À part le classique, il est vivement intéressé par le jazz et la musique improvisée, qu'il souhaite réussir en tant que musicien professionnel.
Il fait également parti du groupe de tango nuevo : Distango.

Christian Bassereau :Guitariste soliste de 1993 à 2004. Il apparaît sur les albums et maquettes : Bienvenue Ailleurs, Ya basta et Nous z’autres zumains.

Laurent Chiron : Bassiste de 1995 à la prochaine fois ou nous travaillerons avec un bassiste. Il apparaît sur les albums et maquettes : Bienvenue Ailleurs, Ya basta et Nous z’autres zumains.

Philippe Quintaine : Batteur de 1993 à 2003. Il apparaît sur les albums et maquettes : Bienvenue Ailleurs, Ya basta et Nous z’autres zumains.

Aurélia Dal Zotto : Violoncelliste, elle participe à l’enregistrement de Nous z’autres zumains.

Jérôme Lifszyc : Percussionniste et choriste, il participe à l’enregistrement de Nous z’autres zumains.

Nicolas Bassereau : Clavier de 1993 à 1994.

Tout ce que Ollivier « Lucky » Lucas (accordéoniste) connaît de la musique sud-américaine, lui a été enseigné par la communauté argentine de Ménilmontant.
Aux esprits pointilleux qui feront remarquer qu'il n'existe pas de communauté de la sorte à Ménilmontant, nous répondons, sans hésiter, que le monde est tel qu'on veut bien le voir et qu'à travers notre regard, Ménilmontant regroupe tout ce que l'univers contient de culture.

Aussi, Valérie Maryane (chanteuse) andalouse, née de parents Landais, est de Ménilmontant. C'est d'elle que nous tenons cette influence flamenca.

L'initiation au jazz, qui fut pour notre contrebassiste Philippe Henner, une révélation, eut lieu à Harlem, comme il se doit. Or, Harlem fait partie de Ménilmontant aussi sûrement qu'Elvis "Le King" est vivant.

Pour sa part, David Vaillant (auteur-compositeur et guitariste) est aussi de Ménilmontant - bien qu'il soit né à Charenton-le-Pont - et c'est là qu'il a découvert la musique afro-américaine, au contact de cette communauté, qui depuis 3 siècles exploite les champs de coton bordant les boulevards extérieurs. Il y a aussi appris tout ce qu’il sait de la pop anglaise alors qu’il travaillait sur les docks du port de Ménilmontant.
A la clarté de ces éléments, on peut donc voir notre musique comme appartenant au patrimoine cosmopolite d'un Ménilmontant qui "s'invente des fièvres à défaut de dépaysement" (cf. texte de Ici ou Ailleurs).
On peut voir Ménilmontant, "du bonheur plein le cache-misère, chahutant le chaos. Et si l'on veut le voir ainsi, nous en sommes son reflet" (cf. texte de Caïn junior).

Soyez les bienvenus AILLEURS !

Fait à Ménilmontant, à la fin du 20ème siècle.