Amour
du troisième type
Quand les visiteurs viendront sonner à ma porte
J'ouvrirais en grand afin qu'il me téléporte
Mes atomes les plus intimes s'éparpillerons
Dans l'univers tel une nuée de papillons
Et là, connectée à la neuromatrice
Insensible à la peur se sera Love and Peace
L'humain est chagrin, les hommes sont hypocrites
Il me faut un martien, un amour du troisième type
Jésus est un E.T.
Allah l'est aussi
Boudha est un E.T.
Tout comme Lady Di
Il est la création d'un être bien faisant
Quand je ne suis que le fruit d'un hasard déprimant
Il traverse d'un trait tout le système solaire
Quand je tremble à l'idée de prendre le R.E.R.
Ho ! Je veux croire, qu'il sera là ce soir
Mon amant, mon prince charmant
Je l'attends depuis que je suis un enfant
Jésus est un E.T.
Allah l'est aussi
Boudha est un E.T.
Tout comme Lady Di
Alors tenant la pose en cet instant parfait
Quand le soir s'allonge comme un voile douillet
Sa voix s'élèvera en cette douce comptine
Berçant dans la joie notre élevage de Gremlings.
Face à Face
Quand les femmes s'allongent
Que les hommes, enfin plongent
S' ils se suivent pas à pas
Et se noient au fond des draps
Quand les femmes enlacent
Des hommes qui se froissent
Quand petit à petit pas
Ils s'éloignent déjà
Tous ça, ça fait des chansons
Que les filles et les garçons
Fredonnent face à face
En attendant le jour
et l'amour
Te souviens-tu mon aimé
De cette guimauve inspirée
Qui berça nos doux émois
Ré, Si mineur, Sol, La
Te souviens-tu des mots bleus
Ceux qui riment avec heureux
Sous la rimaille des auteurs
On confond ardeur et cur.
Il est bien tard
Amour, il est bien tard !
Regarde, les rêves se percher maintenant
Au-dessus des toits.Amour il est bien tard !
Les replis de la nuit, guettent maintenant
L'écho de tes pas
Je me demande encore, si c'est le monde du dehors
Qui t'éloigne de moi ?
Et je me demande encore, si tout ce qui est beau
Ne dure qu'une seules fois ?
Au matin, j'irai cueillir
Des baisers de solitudes, dans des draps
Maintenant délaissés
Et j'irais couvrir
De larmes de cendres, l'amour
Qui nous a consumés.
Je me demande encore, si c'est le monde du dehors
Qui t'éloigne de moi ?
Je me demande encore, si tout ce qui est beau
Ne dure qu'une seule fois ?
Et je me demande ce qu'il restera de moi
Une fois, que l'absence t'aura englouti
L'hiver, d'un cur qui se noie
Ou la caresse nubile de la vieJe veux encore et encore
Amour il est bien tard
L'absence glisse lentement
Le long de mes bras
Amour, il est bien tard !
Regarde, tu t'enfuis maintenant
Oh, si loin de moi.
Le cache-misère
Un cur appesantit
Petit à petit, suit la route
Qui le mène vers des bras amis
Vers un visage, qui écoute
Le battement de son pas esseulé
Quand les pavés rêvent
De plage ensoleilléeUn cur endimanché
La fleur à la boutonnière
L'espoir bien amidonné
Du bonheur plein le cache misère
Chausser de botte de 7 lieues
8 merveilles pour un monde
De quoi nous rendre heureux
Et danser à la ronde
Le vertige s'empare de l'astre solaire
Il faudrait arrêter le temps
Et ne plus connaître l'envie
De revenir en arrière
Un cur appesantit
Petit à petit suit la route
Qui le ramène chez lui
Le fond de bouteille
Je suis un fond de bouteille
Verre poli, double foyer
J'en déverse sans pareille
Des hectolitres dans les gosiers
Des liqueurs spirituelles
Pour parleurs en mal d'esprits
Des boissons irisées
Pour poètes aux vers à pied
Je suis un fond de bouteille
Verre poli, double foyer
J'en déverse sans pareille
Des hectolitres dans les gosiers
Elixirs de jouvence
Pour retarder l'échéance
Des breuvages audacieux
Pour timides aux curs peureux
Mais les authentiques
Mes véritables amants
Mes passions éthyliques
Pour qui la vie est un néant
Devant moi se dénudent
Délaçant leurs pudeurs
L'amour est servitude
Mais le vide de la vie fait bien plus peur !
Je suis un fond de bouteille
Je suis le remède, le poison
Le pays des merveilles
Ou au moins son illusion
La tétine préférée
Des garçons trop tôt sevrés
L'archange des latrines
La muse de l'aspirine.
L'écaille du temps
De quelles parures se vêtiront nos défaites
Lorsque à cours de vie nos corps glisseront inertes
Ce manque de souffle providentiel
Saura nous guérir des maux de la terre et du ciel
A chaque instant
L'onde glisse
Sur les écailles du temps
Nous pourrons enfin déposer les armes
Laisser flétrir ces désirs qui animent nos flammes
Laisser s'enfuir l'obsession du bonheur
Le fracas des êtres et du vent de la peur
A chaque instant
L'onde glisse
Sur les écailles du temps
Los
Olvidados
Para un puñal de rosas
De rosas en las pistolas
Mirandose al espejo
Los ojos lleno de humo
Pasan los tiempos de adas
Los sueños seran monedas
Se vacian los orfenatos
Por palacios lujosos
Los olvidados
Se descubren
Sin memoria
Son los Desdichados
De los libros
De historia (bis)
Las montañas, los mares
Sin mirarse, se veian
Sin oirse, se hablaban
Como pesos y dollares
Detras de esas estrellas
Lagrimas de moraduras
Peliroja la bandera
Peligrosa America
Dime siempre todo lo que me das
Dame simpre lo que me digas
Ayer me pagabas con tus palabras
Mañana cobrare tus promesas
Dime siempre todo lo que me das
Dame siempre lo que me digas
Y frente al que mendiga su plata
No es la bolsa, no es la vida.
Les Jongleurs de l'oubli
Les greniers de la mémoire, les soirs d'inventaire
Sont pleins de trous noirs, de nids de poussière
De boîtes de Pandore restées entrouvertes
De frêles esquifs oubliés dans la tempête
J'aimerais pouvoir ranger de temps en temps
Oui, j'aimerais pouvoir ranger de temps en temps
Les murs des oubliettes, parfois se lézardent
Des fissures s'échappent des phosphènes de regret
Triste sort est le nôtre, les aiguilles retardent
Le remord rongeur, vient se nourrir du passé
J'aimerais pouvoir ranger de temps en temps
Oui, j'aimerais pouvoir ranger de temps en temps
Au jour du souvenir, aurai-je les yeux ouverts
Ou déciderai-je d'en rire ?
Que la poussière retombe en poussière !
Si la chance de ta vie est d'en connaître plusieurs
Deviens jongleur de l'oubli et corrige les anciennes erreurs
En attendant, j'aimerais pouvoir ranger de temps en temps.
Terminus
Minus
!
J'ai faim de sentiments
J'ai les crocs en amour
Terminus-minus descends
Aléa sans retour
J'aime les sans précédents
Les amours de fortune
Terminus-minus descends
Allez à
Sans rancune
J'allonge élégamment
Des jambes interminables
Terminus minus descend
Allez à
va au diable
J'ai le " je t'aime " ascendant
Le cur en papillon
Terminus-minus descends
Aller à
Sans façon
Minus tu mendies, minus tu m'en diras tant
Terminus minus
Sois bon joueur, sois bon perdant
Minus tes envies, minus m'ennuient maintenant
Terminus minus
N'oublies rien en descendant
(il y a ta mère qui t'attends)
J'ai faim de sentiments
J'ai les crocs en amour
Terminus-minus descends
Aléa sans retour
Je me lève au couchant
La lune est mon âme sur
Terminus minus descends
Aller à la bonne heure
Sont tombés dans l'oubli
Sont porté disparus
Tous les minus perdus
A mes descentes de lit
Le sel de la revanche
De leur petite semaine
C'est entendre dimanche
Une autre leur dire " Je t'aime ".
Vous qui m'accompagnez
Vous qui m'accompagnez
Sur ce maigre sentier
Qui chemine d'heures en heures
De journées en années
De douleurs voraces
En visions de bonheurs
Et d'ennui tenace
En ivresse de douceur
Nous avançons groupés, dans le brouillard du monde
Chacun, de sa lumière, éclairant la pénombre
Si vient le moment de s'éloigner
On se trouve orphelin
Désemparé
Parfois l'un de nous
D'errance en naufrage
Quitte le rivage
Et nous désavoue
Alors, rien n'y personne
Ne peut prendre sa place
Le baume du temps efface
Mais jamais ne redonne
Nous avançons groupés, dans le brouillard du monde
Chacun, de sa lumière, éclairant la pénombre
Si vient le moment de s'éloigner
On se trouve orphelin
Désemparé
Il en faut du courage
Pour aimer sans entrave
Sans craindre les blessures
Qu'on inflige et endure
Vous qui m'accompagnez
Faites que ce sentier
Qui chemine au hasard
Jamais ne nous sépare.